Contrairement à ce que certains peuvent penser, le métier de vendeur n’est pas aussi simple qu’on le suppose. On croit à tort qu’il suffit de vendre tels ou tels produits et pour ce faire, afficher un sourire commercial afin d’attirer la clientèle. Loin de là ! Déjà, selon la structure où il travaille, sa mission devient plus importante car l’afflux est plus important.
Être vendeur : un métier complexe
Pour attirer le maximum de personnes, il doit développer une argumentation solide mais la varier pour atteindre chaque catégorie de clients. Ses arguments doivent s’appuyer sur les besoins et les envies des potentiels clients et il doit arriver, le plus souvent possible, à faire fondre leurs doutes et leurs hésitations et les inciter à acheter. Mais son objectif ne doit pas être uniquement de vendre mais de soutenir le client si, réellement, rien de ce qui est proposé ne lui sied ou ne lui convient. Toutes ces démarches supposent une connaissance approfondie de chaque produit et article et la capacité de faire une démonstration convaincante.
Les tâches quotidiennes d’un vendeur
En fait, il y a des tâches communes à tous les vendeurs, mais en fonction du secteur et de la structure, celles-ci peuvent varier et augmenter. En tout cas, en principe, un vendeur est en charge de disposer des articles dans les rayons, peut-être pas dans tous mais ceux qui lui échoient et de vérifier leur état et s’assurer qu’ils sont parfaitement commercialisables. Puis, il s’assure de l’étiquetage des prix, si ceux-ci correspondent bien aux produits. Il veille également à ce que les rayons soient régulièrement approvisionnés. Il accueille les clients et les conseille au besoin. Il peut parfois être amené à réaliser un inventaire des rayons qui lui sont confiés et parfois, de s’occuper de la caisse.
De quelles compétences et qualités doit-il faire preuve ?
Un vendeur doit posséder des compétences aussi bien techniques que commerciales. Il doit tout faire pour connaître sur le bout des doigts ses produits, être constamment amiable et souriant car très souvent, les gens sont d’abord attirés par la sympathie du vendeur avant de s’intéresser aux articles. Il doit aussi savoir s’exprimer clairement et avec aisance. La même aisance doit transparaître avec les chiffres, en rapport avec la caisse, les commandes et l’inventaire. Le vendeur doit toujours inspirer confiance et avoir une bonne santé, une grande résistance physique et morale.
Les formations et les perspectives d’évolution
Pour devenir vendeur, plusieurs formations sont possibles du CAP au BTS : CAP Employé de commerce multispécialité, Bac pro commerce, BTS Management des unités commerciales. Mais si le métier de vendeur est accessible à tous moyennant une solide formation, un Bac pro permet d’y arriver plus vite et d’évoluer plus rapidement. Au sein d’une grande enseigne, un vendeur sérieux et consciencieux peut assez vite devenir chef de rayon, chef de département ou même directeur de magasin. Ce qui montre que de belles perspectives s’offrent à ceux qui intègrent les grands magasins.